Conclusion

Au sein de notre histoire agissent les justes, les saints qui maintiennent l’axe de l’histoire vers son point ultime.

Mais la tension entre les forces contradictoires montent plus l’on avance dans la spirale. Pour faire simple, entre les forces créatrices  et les forces contraires.

Comme on le voit par exemple avec le risque accru des conséquences d’une guerre avec l’usage possible de l’arme atomique.

Actuellement nous entrons visiblement dans une nouvelle courbe de la spirale que l’on pourrait qualifier de « grand retournement » s’il s’agissait de la courbe ultime à l’issue de laquelle, par un mimétisme généralisé des actions, nous rentrions dans un monde de paix qui réconcilierait les Hommes entre eux et les Hommes avec la nature.

Mais on peut aussi se projeter dans une nouvelle courbe de tensions comme semble le dessiner notre présent.

Le mouvement récent a vu se développer le monde marchand  et le monde de l’opinion.

Mais d’autres forces sont en œuvres qui visent à encourager l’action inspirée, l’action civique et   l’action par l’Agapè.

De plus le monde marchand peut très bien être réorienté comme le prouve le développement des investissements solidaires ou bien encore la mise en place de la Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises RSE avec pourquoi pas un label public (voir proposition de loi du député Dominique Potier).

Sans doute faudra-t-il un/(des) catalyseur(s), un/(des) étendard(s) visible(s) pour que se déclenchent ces forces positives, pour que les nations et les Hommes convergent vers un monde pacifié où des sociétés justes alimenteront une paix juste.

Nous sommes ainsi  dans une époque de transition bien imagée par le modèle du chat et du chien (repris par Thierry de Montbrial en 1989) :

si l’on projette l’image d’un chien sur un mur devant des observateurs et que l’on remplace des parties du chien par des éléments d’un chat : une oreille, une queue etc. Les observateurs ne  s’apercevront que très tard dans le processus que le chien a été remplacé par un chat (admettons à la quinzième photo sur vingt).

A l’inverse si on projette un chat en introduisant des éléments d’un chien c’est à nouveau tard dans le processus que les observateurs s’apercevront qu’il ne s’agit plus d’un chat mais d’un chien (là encore vers la quinzième photo).

Cette expérience montre comment  ceux qui  vivent  des phases de transition ne sont conscients que tardivement  d’être sur le point de « changer de monde ».

Tout  partira au fond de l’intentionnalité des acteurs qui, évoluant au sein des différentes grandeurs et/ou  dans la voie de l’agapè, feront évoluer les techniques et les institutions pour réécrire ce nouveau monde.

On peut souligner ici l’importance des métas institutions comme les associations, les ONG, les Etats, les organisations internationales comme L’UNESCO, le BIT, L’ONU au sein desquelles se déploie et s’amplifie l’action des acteurs grâce à leur coopération renforcée.