Photo du groupe Nouvelle Fondation – Octobre 2024
Photo Yann Henry – A gauche Marc Deluzet, Michel Kahla, Vlatko Maric, Ghislain Le Ray et Alain Rouy – en visio Marylin Pacouret et Farah Sakr
Photo Yann Henry – A gauche Marc Deluzet, Michel Kahla, Vlatko Maric, Ghislain Le Ray et Alain Rouy – en visio Marylin Pacouret et Farah Sakr
Pax Christi International propose de travailler un texte appelant à la réforme de la charte de l’ONU avec ses partenaires au sein du Centre Catholique International de Coopération avec l’UNESCO (CCIC) dans le cadre d’un de ses ateliers Chemins de Paix : « Construire la paix par la gouvernance mondiale ».
A ce jour, les participants à ce projet « Nouvelle Fondation » sont : Chrétiens de la Méditerranée, la Fédération Internationale des Universités Catholiques, Pax Christi France (via son aumônier Vlatko Maric), Pax Christi International et une juriste spécialiste en droit international (Farah Sakr, doctorante en droit international à l’Université de Rennes). D’autres participants sont attendus et pourraient venir d’ONGs ou d’experts établis à Paris, New York, Genève et Vienne.
PREMIÈRE LECTURE | Isaïe 9, 1-6
Le contexte antérieur de ce passage n’était guère réjouissant, puisqu’au chapitre 8, le prophète entrevoyait la montée de l’envahisseur assyrien. Mais Isaïe n’est pas homme à se laisser abattre. Il nous livre ici un oracle à deux volets (vv. 1-4; vv. 5-6). Dans le premier volet, Dieu n’est pas nommé explicitement mais il est tout de même « tutoyé », et on comprend facilement que c’est lui qui fait passer le peuple des ténèbres à la lumière. C’est lui aussi qui « [prodigue] la joie […] et fait grandir l’allégresse ». Le second volet met l’accent sur cet « enfant », « ce fils », qui « nous a été donné ». Son nom, qui est multiple, est associé à la figure du Messie davidique et de son règne. Réjouissons-nous en cette nuit de Noël, et célébrons « l’amour jaloux du Seigneur de l’Univers ! »
Lecture : Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseille rmerveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’Univers.